A Propos de Nous

Culture Musicale Congolaise

Les années phares de la rumba congolaise se situent entre les années 1940 et la fin des années 1950 (rumba traditionnelle), et entre le début des années 1960 et le début des années 1970 (rumba fortement imprégnée de l'identité culturelle congolaise). Luambo Makiadi modifie et donne une identité à la rumba proprement dite congolaise avec sa manière de jouer de la guitare. Elle perdure ensuite avec de grands noms, tels que Papa Wemba (Zonga Zonga), Les Bantous de la capitale et Dr Nico (Tu m'as déçu Chouchou).

Aujourd'hui, cette rumba semble avoir une variété : elle a engendré le soukous et le ndombolo, un style de musique populaire auprès des jeunes grâce à son rythme très saccadé associant des instruments musicaux modernes importés de l'Occident, et le Ngwasuma caractérisé par une ambiance totale associant des instruments aux cris d'un atalaku. Yonda Sister - Mbuta Mutu. Les orchestres comme Zaïko Langa Langa, Empire Bakuba, Viva la Musica, Quartier Latin, Wenge Musica et Big Stars, incarnent la nouvelle phase de cette musique dont les artistes naissent comme des champignons. Les plus connus sont Papa Wemba (le roi de la rumba), Koffi Olomidé (le roi du tchatcho), Général Defao, Felix Wazekwa, Werrason (Noël Ngiama), JB Mpiana, Fally Ipupa, Ferré Gola, Héritier Watanabe, Extra Musica et Fabregas.

Le tchatcho, autrement dit la rumba de Koffi Olomidé, est le style de rumba adopté par une grande partie des artistes congolais à partir des années 1990.

En décembre 2021, l'Unesco décide d'inclure la rumba congolaise dans la liste des éléments du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Elle rejoint dans cette liste la rumba cubaine, inscrite en 2016 et, pour l’Afrique centrale, les polyphonies pygmées de Centrafrique, inscrites en 2003 ou les tambours du Burundi inscrits en 2014.

NOS PARTENAIRES